Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GORDILLO MAYA, Antonio

Né à Fuentes de Leon (Extremadure) le 3 novelbre 1892 — mort le 30 avril 1971 — Mineur — MLE — SIA — CNT — Huelva (Andalousie) — Perpignan (Pyrénées-Orientales) — Bedarieux (Hérault)
Article mis en ligne le 10 avril 2015
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Antonio Gordillo Maya travaillait aux mines de Riotinto (Huelva) d’où en 1920 suite à des grèves, comme beaucoup d’autres mineurs, il avait du fuir pour échapper à la répression. Il s’était alors réfugié en France et ne revint en Espagne qu’’en juillet 1936. Il fit partie pendant la révolution de divers comités économiques et de collectivités. Son fils aîné fut tué sur le front d’Aragon.

Passé en France lors de la Retirada, il fut emprisonné à Perpignan pour trafic d’armes. Pendant l’Occupation, un autre de ses fils qui avait rejoint les maquis fut tué par les Allemands.

A la Libération il milita à la CNT des Pyrénées-Orientales et lors du 2e congrès du MLE-CNT tenu à Toulouse en 1947 fut le délégué des FL de Thuir, Torrecilles, Saint-Estève, Le Bousquet et Graisssesac. Il milita ensuite à Bédarieux où, au moment de son décès le 30 avril 1971 après avoir été renversé par une voiture, il était le secrétaire de la Solidarité internationale antifasciste (SIA).

Sa compagne Maria Gordillo (née vers 1895) est décédée à Bedarieux fin août 1974.


Dans la même rubrique

GORINI, Giulio

le 15 décembre 2024
par R.D.

GONZALEZ, Mario (ou Mariano)

le 3 août 2024
par R.D.

GONZALEZ, Jovino « CUVINO »

le 3 août 2024
par R.D.

GONTRAN, Eugène

le 3 août 2024
par R.D.

GOMARIZ, José

le 28 juillet 2024
par R.D.