Venu à Reims dès son enfance, Albert Didelet avait été signalé dès le début des années 1890 comme militant anarchiste à Reims. Fin novembre 1893 il fut l’objet d’une perquisition avant d’être envoyé, semble-t-il dans un Bataillon d’Afrique. Il travaillait au milieu des années 1890 comme terrassier sur la ligne de chemin de fer de l’État. Dès 1897 il fut signalé pour sa fréquentation régulière des réunions anarchistes animées notamment par Grinbert et Bienfait. Au début des années 1900 il demeurait rue Saint-Brice, puis début août 1902 était parti pour Paris où sa femme était venue le rejoindre.