Dès le début des années 1880 Jules Lauze participait à l’organisation des réunions publiques des groupes anarchistes de Charonne et Belleville. En mai 1886 Jules Lauze (ou Lozes) avait été condamné dans la Seine à 2 mois de prison pour “coups et port d’arme prohinée”. En 1888 il habitait rue Oberkampf, puis demeura au début des années 1890 au 31 Boulevard Saint-Germain et fut condamné en juin 1890 à 25 francs d’amende pour « outrages à agents ». Il avait été président du syndicat des garçons bouchers ce qui lui valut d’être surnommé Syndicat par les compagnons de Toulon où en 1893 il était venu résider pendant les fêtes franco-russes, où il fréquenta le groupe local et où il fut arrêté lors de ces fêtes. A la même époque il avait été arrêté pour ivresse sur la voie publique et avoir crié « Vive l’anarchie ! Vive la Révolution ! », puis il était rentré précipitamment à Paris ou à Levallois-Perret en janvier 1894. Peu avant, en novembre, il avait ét signalé par la police pour avoir tenu avec le compagnon Marcellin à la Bourse du Travail « des propos incendiaires révolutionnaires lors de réunions publiques organisées à Toulon sans autorisation préalable » ce qui avait entraîne leur recherche « pour délits de paroles ».
A compter de début août 1896, il résidait rue Maitre Albert sous le nom de Lazes.