Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BERNAIX, Louis “CASSIS”

Néle 25 juin 1864 à Clichy — mort le 26 septembre 1935 — Ouvrier couvreur ; plombier — Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 12 mars 2016
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps
Louis Bernaix

Fils du menuisier Claude Bernaix et de la couturière Mariette Roux, Louis Bernaix (parfois orthographié Berneix) dit Cassis était au printemps 1890 l’un des animateurs du groupe L’Avenir social de Saint-Ouen où il demeurait 1 Impasse Louis chez sa compagne. Il était un ami intime de Gustave Mathieu qu’il accompagnait régulièrement dans les réunions. Le groupe comptait une soixantaine de membres.
Le 15 février 1891, il avait organisé au nom de L’Avenir Social une grande réunion des groupes révolutionnaires de la région parisienne, en vue de créer une fédération,
Le 22 avril 1892, préventivement à la manifestation du 1er mai, il avait été arrêté comme de nombreux compagnons et avait protesté assurant qu’il n’avait jamais fait partie d’aucun groupe. L’année suivante il était présenté comme le secrétaire du groupe local des anti-patriotes.
Le 26 août 1893 il avait été signalé dans une réunion anarchiste sur l’abstentionnisme tenue à Saint-Ouen.Il habitait alors au numéro 105 de la rue Saint-Denis.
Il avait été fiché comme anarchiste en février 1894 : le 19 février 1894, Suite à une explosion survenue rue Saint-Jacques, son domicile, 8 rue Montmartre à Saint-Ouen, avait été, comme celui de 150 autres militants de Paris et de banlieue, l’objet d’une perquisition où la police avait saisi trois talons de mandats envoyés à Gustave Mathieu détenu, une enveloppe adressée à Bernaix par G. Mathieu, un numéro de La Révolte et divers cylindres et boites métalliques entraînant sa mise en arrestation et son inscription au Fichier Bertillon. Il avait été remis en liberté le le 18 avril.

Il figurait toujours sur l’état des anarchistes de décembre 1896 et sur celui de 1901 où il demeurait alors 69 avenue des Batignoles à Saint-Ouen.

Louis Bernaix se maria le 25 décembre 1915, à Saint-Ouen, avec la couturière Joséphine, Clara Bechtol. Le couple demeurait alors 15 rue Kléber à Saint-Ouen et Louis Bernaix travaillait comme plombier.

Louis Bernaix est décédé le 26 septembre 1935 à l’Hôpital Necker de Paris des suites d’une chute du toit d’un immeuble où il travaillait comme plâtrier.


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