Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

TOMAS, Ramon

Né à Ripoll (Gérone) — mort en juin 1988 — FIJL — CNT — Gerone (Catalogne) — Perpignan (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 12 novembre 2016
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Orphelin très jeune de mère, RamonTomas avait dû commencer à travailler très tôt dans un atelier de pâtes alimentaires et avait adhéré à la CNT. Au moment di coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut nommé membre du Comité révolitionnaire puis s’intégra par la suite à la 26e Division (Colonne Durruti).

Passé en France avec son unité lors de la Retirada, il fut interné au camp du Vernet. Son père qui travaillait depuis plusieurs années dans l’agriculture dans la région de Perpignan parvint ensuite à lui trouver un emploi et à le faire sortir du camp. A la Libération, il se maria avec sa compagne Lola et tous deux militèrent aux Jeunesses libertaires (FIJL) de Perpignan.

Ramon Tomas, qui souffrait d’une malade du cœur et vivait dans un petit village près de Perpignan, est décédé en juin 1988.


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