Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MONROY QUIROS, Florentino

Né en 1896 à Leon — mort le 15 février 1983 — Charpentier — FAI — CNT — Leon — La Corogne (Galice) — Realville (Tarn-et-Garonne)
Article mis en ligne le 2 février 2017
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Florentino Monroy Quiros avait adhéré dès son adolescence à la CNT qui venait de se fonder à Leon. Il fut également membre de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et de l’Ateneo Obrero dont il sera nommé président. Secrétaire de la CNT du Leon et du syndicat CNT du bois, il en fut le délégué lors du congrès tenu à Madrid en 1931. Délégué au congrès régional de septembre 1932, il participa à la rédaction de la motion sur les « revendications et les conflits du travail. Emprisonné suite au mouvement révolutionnaire de décembre 1933, il fut de nouveau emprisonné après la révolution d’octobre 1934.

Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, la CNT parvint à l’évacuer de Leon pour le faire passer en zone républicaine où il fuit soldat au front dans l’armée républicaine. Passé en France lors de la Retirada, il s’installa après la Libération à Réalville où il travailla comme charpentier et continua de militer à la CNT en exil. En 1967 il donna une conférence à Toulouse.

Déjà âgé et tombé malade, il retourna en Espagne à la mort de Franco et demeura dans un foyer de vieux du Ferrol (La Corogne). Il y participa à la reconstitution du syndicat CNT des retraités du Ferrol aux cotés notamment de Jesus Rodriguez et de Porto.

Florentino Monroy Quiros est décédé à Leon le 15 février 1983.


Dans la même rubrique