Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PERONNET (ou PERRONNET)

Saint-Étienne (Loire)
Article mis en ligne le 22 juin 2017
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.

Au début des années 1890 Peronnet était membre du groupe dit de l’Hôpital qui se réunissait chez le compagnon Fauvet, 11 rue de l’Hôpital à Saint-Étienne. Fin avril 1892, lors des arrestations préventives à la manifestation du 1er mai, la police avait trouvé chez lui une lettre de Béala avec un passage chiffré. En mai 1892 une nouvelle perquisition opérée à son domicile avait permis à la police de découvrir un« alphabet anarchiste » pour coder la correspondance. Parallèlement une perquisition fut effectuée chez Béala à Saint-Denis qui permit de saisir également une correspondance chiffrée. En 1892, il adressa à Beala et Mariette Soubert tous deux détenus à Paris à la suite des attentats de Ravachol, le produit de souscription en leur faveur.

Le 1er janvier 1894. Il fut arrêté au 11 rue de l’hôpital où se trouvait une bibliothèque et un local anarchiste. Dans le même immeuble résidaient également à divers étages les compagnons Fauvet et Mourgues qui furent également arrêtés.


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