D’origine française et émigré aux États-Unis, Jules Albert qui était ouvrier verrier à la glacerie de Charleroi (Pennsylvanie) était en 1896 un militant anarchiste abonné au journal publié par Louis Goaziou en langue française, L’ami des Ouvriers (Hastings, Pennsylvanie, 14 numéros du 1er août 1914 au 15 mai 1896) et avait été l’un des animateurs de la soirée de commémoration de la Commune de Paris. Coopérateur il avait été élu en janvier 1900 secétaire de la Société Coopérative de Charleroi et embauché comme épicier au magasin de la Progresive cooperation association. En 1903, il démissionnait et reprenait son ancien métier de verrier à Bellevernon. Il s’installait ensuite à Spring City où il était l’un des agents diffuseurs du journal en langue française de L. Goaziou L’union Des Travailleurs (Charleroi, 1901-1916). Par la suite il retournait à Charleroi où en avril 1904, abandonnant ses idées libertaires, il adhèrait à la section socialiste locale