Insituteur à Gorinchem, P. M. Wink était le rédacteur principal à la fin des années 1890 de De Toekost (L’Avenir) et l’un des collaborateurs des Temps nouveaux de Jean Grave. Début 1901, son activité de propagandiste lui valut d’être renvoyé de l’enseignement par les autorités locales. Toutefois, les autorités provinciales auxquelles Wink avait fait appel, refusèrent de ratifier cette destitution. A la pentecôte 1901, il avait été l’un des orateurs, avec Luitjes et Van Erkel, d’un grand meeting tenu en plein air à Utrecht en faveur de la grève générale.

En 1905 il fut membre de la Fédération des communistes libertaires constituée le 21 avril lors d’une réunion à Amsterdam à laquelle avaient participé les délégués de onze groupes. Il collaborait à son organe De Vrije Communist. Le 23 septembre 1906, lors du congrès tenu à Utrecht par la Fédération des communistes hollandais, il fut chargé avec le compagnon Reyndorp d’une commission chargée de recueillir les manuscrits destinés au Congrès international devant se tenir à Amsterdam en 1907. Le bureau de la Fédération comprenait alors I.I. Samson (président), J. L. Bruyn (trésorier) et J. J. Lodewijk (secrétaire).