Jules Monin était secrétaire de la Chambre syndicale des tisseurs et tisseuses de Sedan et environs qui comptait 390 syndiqués et n’adhérait pas à la CGT.
En septembre 1911, Monin fut remplacé au poste de secrétaire par Richoux G. et devint trésorier du syndicat.
Ce n’est que le 14 janvier 1912 que La Voix du peuple annonça que les syndicats composant la Bourse de Sedan, avaient voté leur adhésion à la CGT (section des Bourses).
Monin, qui demeurait 20 Faubourg du Ménil, était, en 1911, membre de la commission de contrôle et de comptabilité de la Bourse du travail de Sedan, fondée en août 1900. La police le qualifiait de « libertaire ». Le président du conseil d’administration de la Bourse était Charles Masson, un socialiste unifié et le secrétaire permanent Wuillaume, un artiste peintre libertaire.
La Bourse bénéficiait en 1911 d’une subvention municipale de 1.630 francs et d’une subvention départementale de 500 francs. Elle regroupait 1.146 syndiqués.