Fils d’Egisto Gori et élevé dans les conditions très difficiles suite à la répression de sa famille par les fascistes, Mios Gori, avait été en 1940 reçu au bac et admis à la Cassa di Rispamio où il fit partie d’un groupe d’étudiants antifascistes. qui allait s’intégrer à la Résitance.
Le 8 septembre 1943 il participait avec ses compagnons à la récupération d’armes à la caserne Gavinana puis à l’organisation de brigades partisanes notamment celle commandée par le compagnon Silvano Fedi. Minos et son cousin Giorgo Gori intégraient la brigade Gino Bozzi qui opérait sur l’Appenino-Tisco-Emiliano qui avec la brigade Armando allait notamment résisté héroïquement lors de la défense de la « République partisane de Montefiorino (17 juin — 1er août 1944) et avait participé à toutes les opérations de sabotage et de guérilla contre les forces allemandes.
Après la Libération il participait activement avec sa famille aux activités du groupe de la FAI de Pistoia (congrès, conférences, manifestations…). Très proche de Aurelio Chessa, il sera pendant de longues années membre de l’Archivio Famiglia Berneri animé par ce dernier.
Passionné de poésie et de cinéma il a été l’auteur d’un documentaire sur la lute des travailleurs de la Permaflex pour sauver leurs poste de travail.
Minos Gori est décédé le 26 juin 2010 des suites d’une longue maladie et a été incinéré au crematorium de Pistoia accompagné de chants anarchistes et partisans et du drapeau noir et rouge. Le Conseil communal de Pistoia avait salué sa mémoire dans un télégramme envoyé à la famille.