Dans les années 1890 Émile Gilles avait été fiché pour fréquenter les réunions anarchistes. Le 13 janvier 1895 il avait été poursuivi par la Cour d’assises du Brabant pour avoir distribué à la sortie d’un meeting un imprimé incitant les conscrits à la désobéissance.
A l’automne 1901, il était parti pour Anderlecht où il aurait cessé, selon la police, de faire de la politique.