En 1896 le compagnon Rauli était relégué à Ustica. Après avoir refusé le ivret de surveillance et avoir chanté divers hymnes révolutionnaires, il fut poursuivi à l’automne 1896 avec 45 autres compagnons et condamné à plusieurs mois de réclusion et une amende de 1000 francs (lires). Lors de ce procès il avait reconnu avoir crié « Vive l’anarchie ! » et avait déclaré aux magistrats : « Nous ne reconnaissons ni vos lois, ni vos réglements ». Le président avait alors ordonné son expulsion de la salle tandis que tous les compagnons jugés s’étaient levés en criant « Vive l’anarchie ! ».
RAULLI
Italie