Le 7 septembre 1886, lors d’une réunion rue de Saintonge de la section des IIIe et XIe arrondissements de la Ligue des antipatriotes, Belluze (père), qui était ivre, s’était querellé avec Niquet l’organisateur de la réunion. Les deux hommes en seraient venus aux mains si les compagnns Adrien Martin et Cottin ne les avaient séparés. Il se vantait à cette époque d’avoir été secrétaire de L’Internationale.
L’un des Beluze était signalé début 1886 dans les réunions du groupe La Vengeance dans le Ve arrondissement., puis au printemps 1886 était membre du groupe Germinal (voir Denechere) issu d’une scission de La Vengeance.
Beluze (père) était également signalé en 1886 avec ses trois fils aux réunions du groupe La Sentinelle révolutionnaire du XVIIIe arrondissement et les réunions de la Ligue des antipatriotes.
Militants en 1887 l’un d’eux était membre du groupe Les Insurgés dont le responsable était Casimir Pennelier. A l ’occasion de la manifestation prévcue au Père Lachaise le 27 mai 1888, tous deux avaient proposé de laisser les boiulangistes pénétrer dans le cimetière et de leur laisser déposer leur couronne et un buste du Général Boulanger, puis de « Les accueillir à coups de révolver » proposition qui fut adoptée lors d’une réunion. Lors de la manifestation le compagnon Lucas (voir ce nom) ouvrit effectivement le feu contre les boulangistes.
En 1888 ils étaient également signalés dans les réunions du groupe Les travailleurs anarchistes du XXe arrondissement et à celles de la section locale des antipatriotes. En mars un des Beluze avait participé avec notamment Sureau à la perturbation d’un meeting boulangiste à lla salle Rivoli.
En 1888 l’un des Beluze, demeurant 219 rue des Pyrénées, était également signalé dans les réunions du Cercle anarchiste international de la salle Horel. Le 5 juin 1890, il fut avec Cabot, l’un des organisateurs d’une réunion sur l’arrestation de militants russes à Pais, à la salle de l’Ermitage, 29 rue de Jussieu.