En juin 1893, Cadot s’était rendu à Voiron où se tenait un congrès de cordonniers et auquel il devait assister comme auditeur pour le journal La Révolte. L’entrée du congrès lui fut refusé par les guesdistes.
Il pourrait s’agir en fait de François Cadeaux (orthographié aussi Cadot), qui demeurait 2 rue du Four à Grenoble et était membre du groupe Les révoltés du Dauphiné et qui, lors des élections de l’été 1893, avait été arrêté après avoir apostrophé un gendarme qui enlevait une affiche antiélectorale du Père Peinard au populo, et qui fut poursuivi pour « rébellion à agents » ? Début novembre 1893, refusant de payer une amende de 10 francs, il fut emprisonné 2 jours en application de la contrainte par corps. En mars 1897 il fut arrêté avec sa compagne et les frères Reverdy alors qu’ils étaient en train d’afficher des placards du Père Peinard commémorant la Commune et après s’être défendus en se servant de leurs pinceaux comme armes.