Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARTIN ALQUEZAR, Manuel

Né le 10 juin 1899 à Andorra (Teruel) — mort en déportation le 25 septembre 1941 — CNT — Aragon — Barcelone (Catalogne) — France
Article mis en ligne le 9 juin 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Manuel Martin Alquezar

C’est dans sa jeunesse que Manuel Martin Alquezar avait émigré en Catalogne et s’était installé dans le Bas Llobregat à Sant Vicent de Castellet (Barcelone). Marié à Joaquina Gracia Lorente, il était le père de 4 garçons et 1 fille.

Militant de la CNT, il s’était intégré, lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, aux milices parties au front d’Aragon et où il resta environ une année. Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis fut enrôlé dans la 10e Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) sans doute pour aller travailler aux fortifications de la Ligne Maginot. Fait prisonnier le 21 juin 1940 à Delle (Belfort) lors de la percée allemande, il fut interné au Stalag 140 (matricule 8183) puis au Stalag XI-B Fallingbostel (nº 87304) d’où le 27 janvier 1941 il fut déporté au camp de concentration de Mauthausen (matricule 6430) Puis, le 29 mars, il fut transféré au camp de Gusen. Le 25 septembre 1941 il fut gazé au château de Hartheim.

Sa famille n’apprendra sa mort que de longues années après la guerre.


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