Francisco Galanda Lamiel militait dan les années 1930 à la CNT de Calanda (Teruel) et était passé en France lors de la Retirada.
Sans doute enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) et fait prisonnier lors de la percée allemande du printemps 1940, il avait été déporté au camp de concentration de Mauthausen (matricule4.378) où il avait noué de solides amitiés avec d’autres aragonais et notoirement des militants communistes. Affecté à un Kommando chargé des travaux métallurgiques, il avait favorisé les contacts entre les organismes clandestins de déportés français et espagnols. Il sauva la vie de plusieurs déportés français dont le futur directeur de « L’Humanité » Octave Rabaté.
Rapatrié en France, et installé à Paris il milita à la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) jusqu’à son décès le 26 janvier 1980