Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GALINDO LAMIEL, Francisco

Né le 4 mars 1913 à Calanda (Teruel) — mort le 26 janvier 1980 — FEDIP — CNT — Teruel (Aragon) — Paris
Article mis en ligne le 27 septembre 2023
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Francisco Galanda Lamiel militait dan les années 1930 à la CNT de Calanda (Teruel) et était passé en France lors de la Retirada.
Sans doute enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) et fait prisonnier lors de la percée allemande du printemps 1940, il avait été déporté au camp de concentration de Mauthausen (matricule4.378) où il avait noué de solides amitiés avec d’autres aragonais et notoirement des militants communistes. Affecté à un Kommando chargé des travaux métallurgiques, il avait favorisé les contacts entre les organismes clandestins de déportés français et espagnols. Il sauva la vie de plusieurs déportés français dont le futur directeur de « L’Humanité » Octave Rabaté.

Rapatrié en France, et installé à Paris il milita à la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP) jusqu’à son décès le 26 janvier 1980


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