Antonio Arribas Calero avait été milicien dans la Colonne Durruti puis après la militarisation das la 131e Brigade Mixte de la 26e Division.
Passé en France lors de la Retirada il fut interné jusqu’à la fin février 1939 dans un camp à Moumadou (?) puis interné à Mazères (Ariège) où il fut enrôlé en mai 1940 au camp de Mailly-le-Camp (Aube) dans la 58e Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) pour travailler sur un champ de manœuvre à 50 kilomètres de Troyes à la construction d’un polygone de tir. A la mi- il était transféré dans un petit village de Meurthe-et-Moselle pour y construire un champ de tir, puis en février 1940 dans un carrière destinée à la construction d’un terrain d’aviation pas très loin de Baccarat et dont en juin 1940 il parvenait à échapper à l’avancée allemande. Le 25 juin 1940 il gagnait Perpignan mais était arrêté et envoyé au camp d’Argelès puis, en décembre était de nouveau enrôlé dans un Groupe de travailleurs étrangers pour aller travailler ans les forêts de Saint-Maurice pour y faire du charbon de bois. En octobre 1941 il avait été embauché par un patron français. En juin 1943 il fut réquisitionné à Lyon par les Allemands au titre du STO pour aller travailler à la base sous-marine de Brest jusqu’au débarquement. Selon son témoignage, sur les 5.000 travailleurs forcés de la base, seuls 2.000 d’entre eux y étaient encore en octobre 1943, les autres s’étant pour la plupart évadés.