Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FLORES MARTINEZ, Agustin

Né à Los Gallardos (Almeria) en 1910 — mort en 1984 — Ouvrier du textile — FIJL — MLE — CNT — Manresa (Catalogne) — Landes — Rhône
Article mis en ligne le 28 mai 2007
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

C’est à l’âge de 7 ans qu’Agustin Flores Martinez était revenu d’Argentine où ses parents avaient émigré lorsqu’il avait 2 ans. Il commençait immédiatement à travailler pour aider sa mère, son père ayant du une nouvelle fois émigré en France. En 1922, il était à Manresa et travaillait dans une usine textile où il participait en 1928 à la grève pour les 8h. En 1931 il adhérait à la CNT et à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL).

Après la collectivisation de son usine à l’été 1936, il voulut s’enrôler dans la Colonne Tierra y libertad, mais la CNT lui demanda de rester à l’arrière pour s’occuper de tâches syndicales. Après les premiers bombardements de Barcelone par la flotte franquiste, il prit le commandement d’une centurie de défense de la côte à Tarragone. Après quelques mois il retournait à Manresa où il était nommé président du syndicat du textile et membre du Conseil de l’industrie textile socialisée.

Exilé en France lors de la Retirada, il s’enrôlait dans une Compagnie de travailleurs étrangers, d’où, après quelques travaux de fortification, il parvenait à s’évader. Il s’embauchait alors dans une usine d’armement au Havre où il allait travailler jusqu’à l’armistice. Resté en zone occupée pendant la guerre il participait à un groupe de solidarité et d’évasion puis s’intégrait à la résistance. A la libération il allait travailler d’abord à la taille des pins dans les Landes, puis dans une usine de produits chimiques à Oullins (Rhône) et appartenait aux fédérations locales CNT de ces villes.

A sa retraite Agustin Flores Martinez retournait à Barcelone où il est décéddé en 1984.


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