Le 20 février 1894, Jacquemart avait proféré des injures à son patron, M. Gérard, chez lequel il travaillait depuis trois ans, le traitant de « voleur, canaille, propre à rien » et lui disant qu’il ferait sauter sa maison.
Il avait déjà menacé le propriétaire de son ancien logement 58 rue du Mont-d’Arène à Reims d’où il était parti sans payer. Ce dernier le craignait, car Jacquemart, lorsqu’il passait devant chez lui, disait qu’il ferait sauter sa maison.
Il lisait Le Père Peinard et fréquentait les anarchistes de Reims.
Jacquemart avait des habitudes de déplacement à cause de son métier. Il était marié et père de trois enfants.