Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BARBERO Teresio "Terenzio", "Spiritus ASPER" "BIXIOU"

Né à Turin le 12 évrier 1878 - mort en 1952 - Typographe ; employé d’assurances - Turin (Piémont)
Article mis en ligne le 10 novembre 2024
dernière modification le 15 novembre 2024

par R.D.

Fils de Carlo et de Luigia Osio, Teresio Barbero dit Terenzio, après avoir suivi l’école primaire était devenu typographe. et avait d’abord milité au parti socialiste. Dès 1898 il avait participé aux révoltes et manifestations à Turin ce qui lui avait valu d’être poursuivi. En 1899 il était passé à l’anarchisme.

En 1901 il fut arrêté avec Massimo Rocca pour avoir collé des affiches faisant l’éloge de la grève générale du 1er mai et fit condamné avec ce dernier à 9 mois de prison.

En ce début des années 1900 il travailla comme employé puis inspecteur de la compagnie d’assurances La Métropole, et, sous le pseudonyme de Spiritus Asper et parfois de Francis, collabora épisodiquement à la presse libertaire, notamment à Il Grido della Folla (Milan). Sous le même pseudonyme il collabora également à L’Allarme de Gênes et à Il Libertario de La Spezia,

En 1906 il fut arrêté lors de la grève générale à Turin et objet d’un procès verbal.

Après la Semaine Rouge, Mario Gioda, un compagnon turinois avec lequel il était très lié et auquel il avait procuré un emploi à La Métropole, avait remplacé Luiggi Fabbri à la rédaction de la revue Volonta (Ancône) à laquelle Barbero commença à collaborer y compris après que Gioda ait pris une position interventionniste lors de la guerre. Il signait alors ses articles du pseudonyme balzacien Bixiou.

De février 1918 à janvier 1919 il fut mobilisé dans la milice territoriale.

Bien que la Préfecture de Turin ait indiqué en 1928 qu’il s’était retiré de la vie politique, il et avait maintenu ses idéaux anarchistes sous le fascisme. Après la guerre il avait collaboré au journal Era Nuova (Turin).

Le journal Seme anarchico (juin 1952) annonçait son décès à Turin au début de l’été 1952.


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