Emile Martin demeurait rue du cimetière à Caudebec-lès-Elbeuf. Son nom figurait sur un carnet d’adresses saisi en mai 1892 lors d’une perquisition à Marseille chez Sébastien Faure. Il figurait en 1894 sur une liste de correspondants des journaux anarchistes. Il fut l’objet d’une perquisition le 1er janvier 1894 et fut incarcéré 31 jours en préventive avant de bénéficier d’u non lieu. Selon la police il paraissait, depuis sa libération « se tenir coi » et vouloir se faire oublier. Son nom figurait toujours sur un carnet d’adresses appartenant à Sébastien Faure et saisi à Aix-en-Provence lors d’une perquisition en juillet ou août 1894 chez le compagnon Leydet.
Il pourrait s’agir du E. Martin, demeurant 34 rue Flore au Havre, qui, au printemps 1898 s’était dénoncé comme l’auteur d’un jet de chaise sur un commissaire de police le 19 mars lors de l’anniversaire de la Commune, geste pour lequel, sur faux témoignage du commissaire, avait été condamné à 2 mois de prison, le compagnon Mandeville (cf. Les Temps Nouveaux).