Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MOREL, Jules

Paris – Londres
Article mis en ligne le 26 mai 2025
dernière modification le 2 juin 2025

par R.D.

Jules Morel était le frère de Marius. En 1893 il aurait été à Londres, mais au printemps était signalé par une indicatrice comme résidant à Paris, 71 rue Monge (Ve) A cette même époque il devait avec son frère prendre la direction (d’une nouvelle série ?) du journal Les Châtiments (Londres ?) dont venait d’être exclu Sarramagna (?). En juillet 1893 il retournait à Londres.

En 1895 il était à Paris et collaborait au journal La France sous le pseudonyme H. de Montigny.

A l’été 1895 il avait eu l’intention de publier avec Limouzin (fils) un numéro spécial du journal Les Châtiments dont les articles devaient entraîner des poursuites et des condamnations à la prison, ce qui leur aurait permis d’éviter de partir au service militaire.

Jules Morel en 1896 faisait de la sculpture à Paris et devait faire une allégorie en terre cuite dédiée à Émile Henry martyr et destinée à être placée sur sa tombe au cimetière de Brévannes. A cette même époque il voulait faire reparaître Les Châtiments.


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