Miliant anarchiste connu de Usingen, Georges Bruhl avait dû fuir la ville pour échapper à une arrestation pour escroquerie. Il aurait abandonné sa femme et leurs trois enfants.
C’est depuis juin 1891 que Georges Bruhl s’était réfugié à Genève où il habitait 65 rue du Chêne chez Spitzer et travaillait comme ouvrier relieur chez Pfeiffer. Il était membre du groupe allemand.
Le 10 février 1892, il avait assisté à l’enterrement à Annemasse du compagnon Paul Schultze où il s’était fait remarquer en criant bravo, lorsque Thaute avait terminé son discours au cimetière, par le cri de « Vive l’anarchie ».
Il était ainsi signalé : « Âgé de 38 ans ; taille moyenne ; barbe entière châtain ; expression de la physionomie très dure. »
Il avait été expulsé de France par arrêté du 14 septembre 1894 à lui « notifier en cas de découverte »