En août 1928 Giobbe Giopp avait été condamné à cinq ans de forteresse pour avoir aidé plusieurs militants anarchistes à passer clandestinement en France. Il était interné à l’île de Ponza dont il parvenait à s’évader puis gagnait la France en juillet 1930. Il s’installait alors à Gentilly (Val-de-Marne) avec sa compagne Eva Elvira Respizi (née Carotti). Signalé comme susceptible d’avoir participé à la préparation d’attentatd en Italie, il était soumis à surveillance et le 18 février 1932 était l’objet d’un arrêté d’expulsion. Il bénéficiat toutefois d’une mesure de sursis renouvelable trimestiellement. Il figurait toujours en novembre 1934 sur une liste de suspects sujets d’une enquête de la Sûreté nationale.