Jules Goirand a été le collaborateur, sous le pseudonyme de Trenscoserp, à la quasi-totalité des journaux anarchistes de l’entre-deux-guerres.
J. Goirand partit se battre en Espagne dans la Centurie Sébastien Faure, où il restera jusqu’à la fin 1937. Il fut l’un des signataires de la lettre de solidarité à Robert Léger et se déclara partisan de la « militarisation technique » et du « commandement unique » (cf. Le Libertaire, 22 juillet et 18 novembre 1937).
J. Goirand recommença à militer à Paris dans le groupe clandestin formé par Henri Bouyé et Louis Laurent au cours de l’été 1944 Après la Libération il fut membre de la CNTF et en 1949-1950 était membre du comité de rédaction du Combat syndicaliste avec entre autres Julien Toublet et Odette Belvert.
Un Goirand Julien, Émile, journalier, était en 1921 membre du groupe libertaire du Havre, s’agit-il du même militant ou d’un parent ?