Au début des années 1910 Benoit Alzon demeurait 33 rue des Champarrons à Colombes. Membre du groupe anarchiste d’Asnières, il était un collaborateur de L’Anarchie.
Il avait été condamné à 6 reprise dont la dernière le 1er mars 1905 à 1 mois de prison pour “outrages et rébellion”.
En mars 1916 il se trouvait au 1er bataillon d’infanterie légère d’Afrique à El Aioum (Maroc).
Benoit Alzon figurait en 1923 sur une liste établie par la police recensant « les anarchistes disparus du département de la Seine et recherchés ». Jusqu’a la fin février 1923 il avait résidé 30 rue Guerlin à Colombes avant de disparaitre et d’être recherché” infructueusement. Selon la police (juillet 1923) il devait se rendre à Marseille et s’embarquer pour l’Algérie.
Alzon mesurait 1m64 environ, avait les cheveux châtainn clair, la moustache tombante et était de corpulence moyenne.