Militant anarchiste, Georges Albert Guéneau avait été signalé en juillet 1905 circulant à la recherche de travail dans diverses communes proches de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il avait profité de son passage à Neuves Maison le 10 juillet pour inciter les grévistes à poursuivre leur mouvement avant de gagner Saint-Max Pont d’Essey où il avait été embauché comme forgeron à la fabrique de limes Kron & Cie. Il fut inscrit le 6 novembre 1911 au Carnet B où il figurait comme « communiste militant, antimilitariste notoire ».
Il fut sans doute proche à une époque du Parti communiste (voir sa notice complète dans le Maitron), mais lors d’élections en 1931, il se présenta comme candidat « communiste indépendant » — il n’avait pas reçu l’investiture du PC qui présenta un candidat contre lui — au Chambon Feugerolles. Il se présenta de nouveau lors des élections législatives de 1932 à Saint-Étienne sous l’étiquette « anarchiste communiste » et « communiste indépendant ».
S’agit il du A. Guéneau qui en 1901 était le secrétaire de la Jeunesse socialiste révolutionnaire du Chambon et avait été le signataire d’un appel contre la guerre en Chine (voir Cherfils) ?