Pendant la guerre François Jammes avait participé à la Résistance et était en contact avec les frères Henri et Raoul Lion qui imprimèrent tracts et propagande clandestine et qui moururent en déportation. A la libération, membre du Comité de Libération de Haute-Garonne et secrétaire à l’office des habitations bon marché, il représenta la CGT le 29 octobre 1944 au meeting de cloture du premier plenum du Mouvement libertaire espagnol. François Jammes, qui habitait 14 cité Bonnefoy à Toulouse, fut ensuite le président du Comité national de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) et le secrétaire de l’union locale de la CNTF (6e Union régionale) qu’il représenta souvent comme orateur lors des meetings tenus par le mouvement libertaire espagnol. Il collabora également à l’organe SIA (Toulouse, au moins 3 numéros du 27 avril à juillet 1947). En octobre 1948 il fut le délégué de la CNTF au 2e Congrès du Mouvement libertaire espagnol tenu à Toulouse. Dans les années 1950 il cessait de militer tout en restant fidèle à ses idéaux.
F. Jammes qui avait également collaboré au Combat syndicaliste est décédé à Toulouse en février ou mars 1962.