Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LANDRAUD, Gaston

Né à Paris en 1883 — mort en 1965 (?) — Cultivateur — UA — FA — Saint-Maurice d’Ardèche (Ardèche)
Article mis en ligne le 20 février 2008
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

Militant avant la première guerre mondiale de la Fédération socialiste Drôme-Ardèche, Gaston Landraud avait adhéré ensuite au Parti communiste dont il fut membre du comité directeur fédéral (voir sa notice complète dans le Maitron). Le 17 juin 1923, pour avoir patronné et organisé une conférence de l’anarchiste Jules Chazanoff Chazoff à Vogue (Ardèche) et s’être opposé à un conférencier du parti, il était exclu de la section d’Aubenas et du Comité directeur ; L’Humanité du 10 octobre 1923 écrivait à son propos : « L’attitude de Landraud dans cette affaire dépasse de beaucoup un acte d’indiscipline, elle est au premier chef un geste d’hostilité envers le parti ». Gaston Landraud adhérait alors au mouvement libertaire et participait à l’emprunt pour Le Libertaire quotidien. Le 20 juillet 1924, il avait été nommé secrétaire des groupes de l’Ardêche qui, lors d’une assembléze tenue le 25 novembre 1924 à Villeneuve-de-Berg, avaient décidés d’adhérer à l’Union anarchiste (UA).

. En mars 1925, avec Alfred Bernard cultivateur comme lui, il formait un groupe de l’Union anarchiste en Ardèche. Père de deux filles et cultivateur à Saint-Maurice d’Ardèche, canton de Villeneuve-de-Berg, il alla porter régulièrement la contradiction dans les réunions communistes. En juillet 1925 il fut rempacé au secrétariat du groupe par Monial.

Après la seconde guerre mondiale Gustave Landraud était membre de la Fédération anarchiste à Saint-Maurice et dans les années 1950 y était le correspondant du Libertaire.

Gaston Landraud serait mort à Alès en 1955 ou 1956 (Maitron) ou en 1965 (Défense de l’Homme).


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