Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GARCÍA ALVAREZ, Agustin

Né à la Felguera le 21 avril 1899 — mort le 29 avril 1965 — CNT — La Felguera (Asturies) — Basauri (Euskadi) — Bordeaux (Gironde)
Article mis en ligne le 11 juillet 2008
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Agustin Garcia Alvarez (1948)

Agustin Garcia Alvarez était membre de la CNT de La Felguera (Asturies) depuis 1915. Il fut le délégué du syndicat des métiers divers lors de l’assemblée pleinière régionale de février 1932, puis au congrès régional de septembre 1932. Il allait ensuite en Vizcaye (Euskadi) où il militait au syndicat El Porvenir de la Humanidad de Dos Caminos (Basauri). Pendant la guerre civile il combattit dans la zone de Bilbao dans le bataillon confédéral Isaac Puente.

Gravement blessé à la fin de la guerre, il fut évacué en France où, en tant qu’ancien combattant du front nord, il fut hospitalisé en Euskadi nord dans un hôpital réservé aux Basques. Il fut ensuite interné au camp d’Argelès, puis, après un bref séjour à Toulouse, s’installa à Bordeaux.

A la libération il tenta d’émigrer aux États-Unis où, à Los Angeles, vivait son frère aîné, mais sa demande de visa fut refusé par l’administration américaine.

Agustin Garcia Alvarez

Après la scission de la CNT en 1945, il fut le rapporteur de la Fédération locale (CNT d’Euskadi nord) de Bordeaux de la tendance dite collaborationniste.

Agustin Garcia Alvarez est décédé d’un cancer à Bordeaux le 29 avril 1965. Il est enterré au cimetière de la Chartreuse à Bordeaux aux cotés de sa compagne.

Son fils lui a dédié le poème suivant :

A mi padre

Jamás conociste una vejez apacible,
Tu vida la trazaste, siguiendo tus ideas,
Ayer, sin ruido, y en el olvido del pasado,
El soplo de tu voz para siempre se apagó,

No pedías nada, justo más justicia,
En tu corazón tenías, sólo amor a compartir,
Pero usado, cansado, tus sueños se desmoronan,
Y parecen perdidos, en un mundo saqueado,

Nos hablebamos tan poco, un pesar para siempre,
Sin embargo nuestras vidas siempre fuertemente unidas,
Guardare de ti, la imagen del amor y la esperanza,
Y tu dulce memoria me falta perdidamente.


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