Dans les années précédant la guerre, Felix Paredes Martin fut l’auteur de très nombreuses chansons et poèmes. Secrétaire de rédaction jusqu’en 1935 du journal La Tierra (Madrid), il collabora également à plusieurs titres de la presse libérale dont El Liberal, El Heraldo, La Libertad. Pendant la guerre et la révolution il devint membre de la rédaction du journal cénétiste Fragua Social (Valence) et collabora à un très grand nombre de titres de la presse libertaire dont CNT, CNT Manchega, CNT del Norte, El Criticon, Esfuerzo, Frente Libertario, Libre Studio, Mi Revista et Nosotros, où il écrivit de nombreux chants et piécettes ayant pour thême le conflit espagnol. Il fit également plusieurs conférences, notamment à Valence (décembre 1937). Fait prisonnier à la fin de la guerre à Alicante, il fut dans un premier temps condamné à mort, puis la peine fut commuée en longue détention. Libéré en 1944, on ne sait pas ce que Felix Paredes Martin est devenu par la suite.

Œuvres : — Juventud (Madrid, 1914) ; — Nocturno Madrileño, poema en ocho cantos (Madrid, 1917) ; — De Julio a Julio (Valence, 1937, dont il est co-auteur et publié l’année suivante en français sous le titre « Dans la tourmente ») ; — Romancero general de la guerra de España (Valence, 1937, collaboration) ; — Mientras aulla la hiena fascista (Valence, 1938) ; — Musa redimida (Madrid 1940, poèmes depuis la prison).