Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SANJUAN, José

Né vers 1895 — mort le 26 septembre 1968 — Marin — MLE — SIA — CNT — Espagne — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 25 juillet 2009
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

José Sanjaun était passé en France lors de la Retirada et avait été interné au camp de Bram avant d’être enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers. Vers 1943 il avait été déporté en Allemagne (STO ou Résistance ?).

Lors d’un plenum tenu à Bordeaux les 26-28 janvier 1946, José Sanjuan, qui habitait rue de l’Olivier à Marseille, avait été élu secrétaire du comité de relations de la Fédération CNT de la navigation maritime et fluviale en remplacement d’Eustaquio Yañez exclu de l’organisation comme partisan de la tendance collaborationiste. Le Comité de relations qui comprenait également Antonio Montero (vice secrétaire) et Agustin Navarro (trésorier) avait son siège à Marseille.

Il s’installa semble-t-il par la suite à Toulouse où à la fin des années 1960 il était le secrétaire général de la Solidarité Internationale antifasciste (SIA).

José Sanjuan est mort à Toulouse le 26 septembre 1968 lors d’une opération à cœur ouvert.


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