Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né en 1904 — mort le 5 février 1995

VERDE, Juan

Maçon ; correcteur d’imprimerie — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Caracas (Venezuela)
Article mis en ligne le 21 mai 2010
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Juan Verde était dans les années 1930 membre des groupes de défense à Barcelone. En 1936 il fut l’administrateur de Solidaridad obrera (Barcelone).

Exilé au Venezuela, il fut le cofondateur avec J. Xena du Centro Cultural et de l’Athénée Estudios sociales de Caracas. Membre du groupe Malatesta et opposé à la ligne collaborationniste de José Exposito Leiva, il fut l’éditeur du bulletin Simiente Libertaria (Caracas, 1959-1960), avec entre autres, Alberto Espiés, Larruy et Vicente Sierra, bulletin qui était opposé à la réunification confédérale de la CNT. En 1963 il était le secrétaire à la propagande des Groupes de défense confédérale au Venezuela et responsable de leur bulletin Boletín de los grupos confederales (Caracas, 1969-1978). Il travaillait alors comme correcteur d’imprimerie. Il fut ensuite le responsable entre 1969 et 1978 du Boletín AIT (Caracas) et forma un groupe spécifique avec entre autres Floréal Castilla (ou selon d’autres avec Xena et Floreal Castilla).

Juan Verde est décédé à Caracas le 5 février 1995.


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