Au début des années 1890 Jean Vincelot avait été signalé comme anarchiste à Montpellier où il était alors maçon et avait été candidat abstentionniste.
Tailleur de pierre à Montpellier (Hérault) et de tendance libertaire, Jean Vincelot, avec la veuve Blaquières, Estoul, Mazas et Pujol, représenta la Bourse du Travail de Montpellier au VIIIe congrès de la Fédération des Bourses du Travail de France et des colonies tenu à Paris du 5 au 8 septembre 1900. Deux jours plus tard, il assistait comme suppléant de Estoul au XIe congrès national corporatif — 5e de la CGT — tenu à la Bourse du Travail de Paris du 10 au 14 septembre. Il assista également au XIIIe congrès, Montpellier, septembre 1902 ; il y représentait les tailleurs de pierre et maçons de Montpellier. En 1903, il était trésorier adjoint de la Bourse du Travail. Il était toujours un des dirigeants de la Bourse en 1911.
Il y a peut être parenté (ou identité ?) avec le compagnon Vincelot, cordonnier, qui à l’été 1893 avait été candidat abstentionniste à Montpellier où il résidait alors 3 rue Pagés et qui avait été perquisitionné en novembre 1893.