Miguel Jimenez Herrero était membre du syndicat CNT des arts graphiques de Barcelone. Rn 1923 il était le secrétaire du Comité national des Groupes anarchistes et en 1927 participait à Valence à la conférence de fondation de la Fédération anarchiste ibérique (FAI). L’année suivante il était un des responsables du groupe anarchiste Solidaridad. Il collabora à cette époque à de nombreux titres de la presse libertaire dont Despertad (Vigo, 1928), El Productor (Blanes), El Sembrador (Igualada, années 1930), Solidaridad obrera (La Corogne, 1925), El Vidrio (Cartagena, 1930) Suplemento de Tierra y Libertad (Barcelone, 1932-1934). Il fut également l’un des rédacteurs de Liberacion (Barcelone, 1935).
Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936 il travaillait comme instituteur rationaliste à l’Ateneo libertaire du quartier de Carmelo à Barcelone. Il partait aussitôt pour l’Aragon où en novembre il était nommé responsable à l’information et à la propagande du Conseil d’Aragon.
Exilé en France lors de la Retirada, d’abord à Bordeaux puis à Paris, Miguel Jimenez Herrero y fut l’un des meilleurs représentants de la tendance dite apolitique du mouvement libertaire espagnol en exil. Il collabora notamment à CNT (Paris, 1948-1949), Solidaridad obrera (Paris, années 1950), Atalaya (1958) et Umbral (1970). Miguel Jimenez Herrero qui était le compagnon de Maria Ascaso Budria et le père de Miguel Jimenez Ascaso (né en 1927), est décédé d’une crise cardiaque à Arnouville-les-Gonesses (Val-d’Oise) le 13 janvier 1983.