Angel Cano Casado avait adhéré très jeune à la CNT de Rio Tinto (Huelva) où il travaillait à la mine. En 1934, pour échapper à la répression consécutive de ses activités, il partait pour Alicante et militait au syndicat de la construction où il allait exercer des responsabilités. Lors du soulèvement militaire de juillet 1936 il était membre du Comité de liaison CNT-UGT. Pendant la révolution il sera l’un des protagonistes de travaux sur la protection des combustibles.
A la fin de la guerre civile, il parvenait à gagner Oran (Algérie) puis était interné au camp Morand. Il venait en France (sans doute au moment de l’indépendance algérienne) et militait à la FL-CNT de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme) dont il sera l’un des responsables dans les années 1960 et où il est décédé le 7 février 1976.