Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CANO CASADO, Angel

Né le 18 janvier 1898 (province de Murcie) — mort le 7 février 1976 — Mineur ; ouvrier du bâtiment — MLE-CNT — Rio Tinto & Alicante (Andalousie) — Algérie — Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme)
Article mis en ligne le 18 décembre 2006
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.
Angel Cano Casado (avril 1947)

Angel Cano Casado avait adhéré très jeune à la CNT de Rio Tinto (Huelva) où il travaillait à la mine. En 1934, pour échapper à la répression consécutive de ses activités, il partait pour Alicante et militait au syndicat de la construction où il allait exercer des responsabilités. Lors du soulèvement militaire de juillet 1936 il était membre du Comité de liaison CNT-UGT. Pendant la révolution il sera l’un des protagonistes de travaux sur la protection des combustibles.

A la fin de la guerre civile, il parvenait à gagner Oran (Algérie) puis était interné au camp Morand. Il venait en France (sans doute au moment de l’indépendance algérienne) et militait à la FL-CNT de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme) dont il sera l’un des responsables dans les années 1960 et où il est décédé le 7 février 1976.


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