Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MOREL, Dominique

Né en 1950 à Venissieux (Rhône) — mort le 13 décembre 1972 — Télégraphiste — ORA — CNTF — Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 25 mars 2011
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Elève au Collège d’enseignement technique du bâtiment de Bron, Dominique Morel y avait participé en 1968 à la grève puis au Comité central d’action des CET, titre pompeux de la coordination des Collèges d’enseignement techniques), avant de rentrer aux PTT où il travailla comme distributeur de télégrammes. Militant à la CNTF depuis 1969, Dominique Morel, collaborait à son organe Le Combat syndicaliste. Il fut à cette même époque l’un des membres fondateurs du groupe de Lyon de l’Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA). Selon Helios Lopez, autre membre fondateur du groupe, « sa simplicité toute ouvrière aida plusieurs copains à s’intéresser puis à s’initier à l’anarcho-communisme et à mener un travail de lutte de classes notamment aux Minguettes, quartier de Venisssieux d’où il était originaire »). Il était également un amateur de littérature et poésie (notamment de William Blake) et de musique (notamment les chanteurs Christophe, Léo Ferré et le Rock).

Dominique Morel, qui était marié et le père d’un enfant, est décédé le 13 décembre 1972 lors d’un accident du travail Boulevard Lénine à Vénissieux alors qu’en vélomoteur, il assurait sa tournée de facteur.


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