Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MAINARDI, Alfredo

Né à Santa Croce sull’Arno (Pise) le 12 novembre 1906 — tué en juillet 1937 — Tanneur — Santa Croce sull’Arno (Toscane) — Marseille (Bouches-du-Rhône) — Toulon (Var) — Espagne
Article mis en ligne le 1er août 2011
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Né dans une famille révolutionnaire, Alfredo Mainardi avait commencé à travailler après l’école élémentaire comme apprenti dans les tanneries de Santa Croce sull’Arno. Selon la police il était membre de la cellule communiste locale et participait aux luttes contre la montée du fascisme. En 1921, il était devenu anarchiste et fut arrêté avec ses frères pour « tentative d’homicide politique et complot contre l’État » suite à sa participation à des affrontements avec les fascistes locaux.

En 1923, pour échapper à la répression, il émigrait clandestinement avec ses frères Luigi (1902-1933) et Pietro en France où la famille s’installait à Marseille. Il allait alors être très actif au sein de la communauté antifasciste des Bouches-du-Rhône et du Var et fut fiché par les autorités consulaires italiennes comme un « subversif particulièrement dangereux ».

Début 1937 Alfredo Mainardi partait avec son frère Pietro comme volontaire en Espagne où il fut enrôle dans une unité italienne de mitrailleurs. Alfredo Mainardi a été tué au front en juillet 1937.


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