Le nom d’Antoine Gouzien, domicilié 83 rue de Brest à Lambézellec, figurait lors du recensement en 1894 des anarchistes du Finistère sur une « Liste d’abonnés, de correspondants et d’amis fournie par Charles Malato aux fondateurs du journal L’Insurgé » (Paris, 1887 et 1891), organe soccialiste révolutionnaire des Egaux du XIe dont le rédacteur principal était Anselme Guillon.
Il s’agit sans doute du Gouzien, qui avait commencé à militer dans les milieux socialistes en 1881, avait été menacé de licenciement lors des élections de 1889 pour “ses manifestations anarchistes” et qui vers le printemps 1890 avait été renvoyé de son poste de chef de la salle de dessin au Génie maritime pour “cause d’anarchie”.