Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SECCHIARI, Arturo, Michele, Andrea « CIAMPICON »

Né à Gragnana (Carrare) le 27 avril 1903 — mort le 7 avril 1964 — Berger — Carrare
Article mis en ligne le 11 mai 2012
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Fils de Paolo et de Gisela Borghini, Arturo Secchiari, comme son frère Dante et sa sœur Silvia et l’ensemble de la famille Secchiari, avait adhéré très tôt à l’anarchisme. Pendant le fascisme il fut à pluisieurs reprises agressé et victime de violences et fut constamment surveillé. En janvier 1927, après 2 mois de prison, il fut poursuivi pour propagation « d’idées subversives » et en novembre 1928 il fut l’objet d’un avertissement et, considéré comme « dangereux pour l’ordre public », fut porté sur une liste de personnes à arrêter si les circonstances l’exigeaient.

Continuant de professer son idéal libertaire, Arturo Secchiari s’intégra en 1943 à la Résistance dans la formation partisane Elio à laquelle appartenaient également Armando Ceccopieri le fils de sa sœur Silvia et l’un de ses parents Santino Secchiari.

Arturo Secchiari est décédé à Carrare le 7 avril 1964.


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