Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BANDLER, Aaron, Joseph “Le JUIF”

Né à Mourmelon le Grand (Marne) le 24 novembre 1866 — Ouvrier apprêteur — Reims (Marne)
Article mis en ligne le 12 janvier 2013
dernière modification le 7 août 2024

par ps

Aaron Bandler dit Le Juif, qui résidait 7 rue des Carmes, avait été l’objet, avec Faucher et Demazure, le 26 avril 1890 d’un procès-verbal pour affichage dans les rues de Reims de placards du Père Peinard au populo ; dans la nuit du 26 au 27 avril 1890, il avait été surpris par la police avec Faucher et Demazures alors qu’ils étaient en train d’afficher les placards.
La police le qualifiait de « violent, homme dangereux ».

Militant du groupe Les résolus de Reims avec notamment Leprêtre, Lahure, Delpierre, Beauvillain… il figurait sur la liste des anarchistes de Reims établie le 29 mars 1892 par le préfet ainsi qu’à l’État des anarchistes de février 1894. Le 21 novembre 1893, comme tous les militants de Reims, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait seulement saisi la brochure La Société mourante et l’anarchie. Selon la police, c’était lui qui était en charge de la correspondance avec les groupes anarchistes étrangers par l’intermédiaire du compagnon Albert Vincent. Comme tous les compagnons de Reims, il avait été l’objet en février d’une nouvelle perquisition.

En mars 1894 un rapport de police le suspectait d’être sur le point avec Leprêtre et Froudinier (voir ces noms) de former un nouveau groupe Les Vengeurs de Vaillant. Le 15 avril 1894 il fut l’objet d’une nouvelle perquisition qui ne donna aucun résultat. Le 29 juin suivant il était de nouveau l’objet d’une perquisition n’ayant donné aucun résultat, avait été arrêté et écroué à la Maison d’arrêt sous l’inculpation “d’offenses au Président de la République et association de malfaiteurs”. Renvoyé de son usine et ne trouvant plus de travail, il aurait quitté ensuite Reims pour aller à Marseille où vivait une de ses sœurs et figurait sur une liste d’anarchistes des Bouches-du-Rhône.

Il y a vraisemblablement identité (ou parenté ?) avec Marius Joseph Bandler fiché pour les mêmes faits.

Dans certains rapports de police il est appelé Baudelaire et Baudler.


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