C’est aux jeunesses anarchistes de Leipzig qu’Elli Götze avait fait la connaissance de son futur mari, Ferdinand Götze avec lequel elle allait militer à la FAUD. Pour échapper à la répression nazie et tandis que son compagnon passait en Tchécoslovaquie, elle gagna Barcelone avec leur fille.
Pendant la révolution elle fut l’un des portes paroles de l’organisation des anarcho-syndicalistes allemands DAS à Barcelone. C’est elle qui avait procuré à un groupe d’une vingtaine de compagnons allemands les laissez passer du Comité central des milices antifascistes et les armes leur permettant d’assurer l’expropriation des locaux allemands et la surveillance des membres du parti nazi à Barcelone.
Elle fut relevée de ce poste de responsabilité en avril 1937 après que son compagnon ait fondé le petit groupe SRDF (mouvement libertaire allemand social révolutionnaire) entré en opposition avec le DAS. Son éviction du DAS fut suivie du départ de cette organisation de Paul et Gees Helberg qui se déclarèrent solidaires de Elli.
Suite aux affrontements avec les staliniens en mai 1937 elle fut emprisonnée pendant quelque temps à la cheka située à Puerta de Angel. Puis avec son compagnon elle passa en France puis à l’été 1938 en Norvège.
Après l’occupation de la Norvège par les nazis, elle parvenait à gagner la Suède avec Ferdinand et leur fille Anne Marie. Après la guerre elle milita avec son compagnon à l’organisation anarcho-syndicaliste SAC.
Elli Götze est décédée à Stockholm en 2003.