Né dans une famille très pauvre, Fernando Nogales Marquez n’avait pas fréquenté l’école. Analphabète il apprit à lire seul et commença à accumuler une bonne culture autodidacte. Ouvrier du liège, il organisa dans son village la syndicat CNT de cette industrie ce qui lui valut d’être persécuté par les patrons et le clergé.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il parvint à fuir au Portugal, puis revint ensuite en zone républicaine.
Passé en France lors de la retirada, il fut interné dans divers camps puis enrôlé dans les compagnies de travailleurs étrangers. Après la Libération il milita à la FL-CNT de Gemenos, puis après la disparition de celle-ci, à celle de Marseille.
Fernado Nogales Marquez est décédé à l’hôpital d’Aubagne le 5 février 1962.