Née dans une famille confédérale, Rosa Peralta Garcia, avait subi dès sa prime enfance les conséquences de la répression. A l’âge de 3 ans, son père, Manuel Peralta Bernal, avait été arrêté suite au mouvement révolutionnaire de janvier 1932, interné sur le bateau Buenos Aires puis déporté en Afrique. Sous le franquisme et pendant sa scolarité elle eut à souffrir comme fille de « rouges » représailles et soumission à la religion.
Suite aux activités clandestines de son frère Pedro, elle passait clandestinement en France avec lui en août 1948 et retrouvait ses parents exilés depuis la Retirada. Elle milita par la suite à la FL-CNT de Rivesaltes puis de Pia (Pyrénées-Orientales) jusqu’à son décès le 16 mai 2001.