Dictionnaire international des militants anarchistes
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BERNIN, Marie “{ROSE}”
Née le 17 juillet 1859 à Tramoyes (Ain), - Domestique – Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 30 juillet 2021
dernière modification le 20 avril 2024

par Dominique Petit, R.D.

Rose Bernin fut employée comme domestique par Toussaint Bordat qui tenait un café 70 rue Moncey et devint sa maîtresse. Un rapport de police du 27 octobre 1882, la qualifiait de « fille de mœurs légères ».
Lorsqu’elle travaillait pour Bordat, elle demeurait en garni chez Barqui, 76 rue Moncey.
Elle fut ensuite employée comme domestique à la brasserie Antoine, 34 rue Moncey, pendant une quinzaine de jours, en juin 1882, d’où elle fut renvoyée à cause de son « inconduite », se livrant à la prostitution.
Elle logea alors chez M. Baudier, 32 rue Villeroi, du 16 juin au 24 août 1882. Le 24 août en sortant de chez Baudier, elle avait un costume noir, elle ne travaillait plus et vivait de la prostitution.
A partir de cette date, elle ne figura plus au mouvement de la population flottante et la police perdit sa trace.
Elle ne reparut, pour la police, qu’au mois de septembre 1882, où elle fut aperçue dans le quartier de Perrache, par M. Panifoux, propriétaire de la maison occupée par Bordat, 70 rue Moncey, demeurant lui-même au 68 de la même rue, qui la connaissait bien et « aurait eu des rapports intimes avec elle », selon la rumeur des habitants du quartier.
La police dressait d’elle ce portrait : « Cette fille est grande, élancée, brune, figure fraîche et agréable ».
En octobre 1882, elle demeurait en garni 32 rue St Jean.
Elle travaillait comme domestique au café de la Mairie, 2 place du Petit Collège.
Ce serait elle qui aurait converti Cyvoct à l’anarchie lorsqu’elle devint sa maîtresse.

Lors de l’instruction de l’affaire de l’attentat à du théâtre Bellecour, elle fut interrogée par le juge d’instruction, et confrontée avec les témoins présents dans l’établissement mais ne fut pas reconnue comme étant la femme ayant participé à l’attentat de l’Assomoir.
Une perquisition fut pratiquée dans sa chambre où la police ne trouva aucun vêtement semblable à ceux dont était vêtue la femme recherchée.
Selon les renseignements fournis par un nommé Risso, 5 rue Henri IV, où elle demeurait au moment de l’attentat, elle n’aurait jamais découché.


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