Fils d’un militant anarchiste de Madrid qui, pour échapper à la répression, avait émigré en Argentine, alors qu’il était encore enfant, Diego Alonso a connu très tôt la prison et a même été torturé à Buenos Aires où on l’accusait d’un attentat à la bombe. Il émigrait ensuite à New York puis regagnait l’Espagne où il allait alors déployer un important travail de prosélytisme en Andalousie (province de Cordoba). Dès 1911 il combattait le réformisme des socialistes. Avec Angel Garcia, membre comme lui du groupe « Los Incansables », il parcourait les villages de la province et polèmiquait avec des dirigeants socialistes (en particulier avec Palomino en décembre 1914 à Cordoba). Sa polémique avec Zafra en janvier 1915 à Montilla est restée fameuse et à l’origine d’une nouvelle tournée de propagande qui permettra l’implantation de l’anarchisme à Espiel, Torrecampo, Villanueva et Argallon. Vers 1918-20 il était à Linares où il collaborait à El Reflector et éditait une série de brochures (Luz Y Vida) à caractére anarchiste et anarcho-syndicaliste. Il collaborait également au journal Espartaco (Madrid, 1919) et était rédacteur de Nueva Humanidad (Linares, 1919-20). En 1922 il se mariait à la mairie ce qui lui fit perdre de son prestige auprès des compagnons farouches partisans de l’union libre. On ne sait rien de lui après cette date.
Sources :
ALONSO, Diego
Cordoba (Andalousie)