Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RECOLIN, Barthélémy, Hilarion

Né le 23 octobre 1845 à Jonquières (Gard) — Mécanicien des chemins de fer ; cafetier — Narbonne (Aude) — Nîmes (Gard)
Article mis en ligne le 7 février 2014
dernière modification le 24 juillet 2024

par ps

Barthélémy Recolin était le fils du militant libertaire Louis Recolin et le beau père de Victor Victor Alzas. Il résida à Narbonne (Aude) de 1879 à 1895 comme mécanicien des chemins de fer, emploi dont il fut congédié à la veille de sa retraite suite à un accident qui lui fut attribué. Il tint alors le café Dayre, 22 rue de la Vierge à Nîmes où se réunissait à la fin des années 1890 le groupe anarchiste dont faisaient notamment partie son gendre Victor, Jean Barrial et son père Louis Recolin. Il hébergea à plusieurs reprises des compagnons de passage dont Sébastien Faure.

En 1900 le groupe anarchiste cessa de fréquenter son café, pour aller se réunir au Café Ginier, Boulevard Gambetta ou à la Buvette parisienne, Boulevard Victor Hugo. Il avait sans doute cesser alors tout militantisme et le 13 décembre 1900 demanda et obtint sa radiation de l’état des anarchistes du département.


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