Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

AINOZA, José

Né à Ballobar de Cinca (Huesca) — mort en février 1962 — Berger ; ouvrier du bâtiment — MLE — CNT — Huesca (Aragon) — Bordeaux (Gironde)
Article mis en ligne le 4 mars 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Berger dès son adolescence, José Ainoza avait adhéré très jeune à la CNT de Ballobar de Cinca (Huesca). En 1933 il avait été emprisonné 7 mois à Huesca. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il participa à la résistance puis s’intégra comme milicien dans la Colonne Durruti. Lors de la militarisation, il retourna à l’arrière où il fut responsable du bétail à la Collectivité agricole de Ballobar. Lors de la chute du front d’Aragon en 1938, il parvint à ramener le bétail jusqu’en Catalogne.

Passé en France lors de la Retirada, il s’installa après la Libération à Bordeaux où il continua de militer à la FL-CNT et travailla sur les chantiers du bâtiment. José Ainoza est décédé en février 1962 des suites d’un accident du travail aux Chantiers de la Gironde et a été enterré le 15 février.


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