Frère de Jaime et Antonio, Alfonso Rosquillas Magriña militait depuis l’adolescence dans le mouvement libertaire à Mataro (Barcelone). Pendant la dictature de Primo de Rivera il s’était réfugié en France où en mars 1927, suite à une perquisition à son domicile où avait été saisie une importante correspondance, il fut l’objet d’un arrêté d’expulsion de France avec, Adelaida Bou, Luis et Micheline Salguer, Juan Manent, Manuel Portos, Ramon Domingo et Agustin Martinez

Pendant la guerre il fut capitaine de milices et fut blessé à deux reprises au front. Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps.

Après la Libérarion il milita à la FL-CNT de Saint-Jean-de-Maurienne. Le 26 janvier 1947, lors d’une assemblée générale, il avait été nommé secrétaire du comité local de la SIA, aux cotés de Leoncio Pocino (trésorier), Joaquin Llopis (propagnde) et Antonio Catala (solidarité). Il continua de militer à la FL de Saint-Jean-de-Maurienne jusqu’à son décès survenu le 17 mars 1963.

Il était le compagnon de Jacinta Crespo et était le père de trois enfants (Libertad, Enrique, Aurora).